Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

It was the proof of the attachment that we had the one for the other one.

Derniers commentaires
29 août 2008

l'Ame du Vin. Charles Beaudelaire.

Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles :
" Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité !


Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme ;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant,


Car j'éprouve une joie immense quand je tombe
Dans le gosier d'un homme usé par ses travaux,
Et sa chaude poitrine est une douce tombe
Où je me plais bien mieux que dans mes froids caveaux.


Entends-tu retentir les refrains des dimanches
Et l'espoir qui gazouille en mon sein palpitant ?
Les coudes sur la table et retroussant tes manches,
Tu me glorifieras et tu seras content ;


J'allumerai les yeux de ta femme ravie ;
A ton fils je rendrai sa force et ses couleurs
Et serai pour ce frêle athlète de la vie
L'huile qui raffermit les muscles des lutteurs.


En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l'éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie
Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur ! "

Publicité
29 août 2008

L'amoureuse. Paul Eluard.

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

29 août 2008

Tu es tout. Kristell Balland.

Tel un phénix, tu dégages une aura de bonheur,
                  Où que tu sois, quoi que tu fasses, tu es présent en moi,
                  Lorsque tu déploies tes ailes et m'éclaire de tes couleurs,
                  J'éprouve une joie sans pareil quand je te vois.

                  Tel un soleil, tu brûles tout autour de toi,
                  Rien ne te résiste, la glace devient vapeur,
                  Tes yeux étincelants me laissent sans voix,
                  Je me laisse doucement envahir par ta chaleur.

                  Tel une musique, tu es les battements de mon coeur,
                  Je me laisser bercer par tes bras, si doux, si fort à la fois,
                  Tes notes montent en force et retombent en douceur,
                  Ton rythme devient le mien, tu prends possession de moi.

                  Tel un homme, ta puissance bouscule toutes les lois,
                  Ton charme subtil et irrésistible ne me fait pas peur,
                  On se demande comment la nature a pu créer une seule fois,
                  La perfection même et ainsi ma plus belle faveur.

29 août 2008

Imaginary. Evanescence.

Swallowed up in the sound of my screaming,
Cannot cease for the fear of silent nights
Oh how I long for the deep sleep dreaming,
The goddess of imaginary light

In my field of paper flowers,
And candy clouds of lullaby
I lie inside myself for hours,
And watch my purple sky fly over me

I linger in the doorways,
Of alarm clock screaming monsters calling my name,
Let me stay,
Where the wind will whisper to me,
Where the raindrops as they're falling tell a story

If you need to leave the world you live in,
Lay your head down and stay a while
Though you may not remember dreaming,
Something waits for you to breath again

In my field of paper flowers,
And candy clouds of lullaby
I lie inside myself for hours,
And watch my purple sky fly over me.

 

29 août 2008

Serre-moi. Tryo.

Embrasse-moi dessus bord
Viens mon ange retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps
Pourrai-je dépunaiser tes ailes
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
Te supplier de me revenir
Et tout faire Ô tout pour te voir partir

Viens ! Emmène-moi là-bas
Donne-moi la main que je ne la prenne pas
Écorche mes ailes envole-moi
Et laisse-toi tranquille à la fois

Mille fois entrelaçons-nous
Et lassons-nous même en dessous
Serre-moi encore serre-moi
Jusqu'à étouffer de toi

Il y a des salauds
Qui pillent le cœur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'où l'amour tire son charme
Papillon de fleur en fleur
D'amour en amour de cœur
Ceux qui n'ont qu'une étoile
Ou ceux qui brûlent leur voile

J'aime tes larmes quand tu aimes
Ta sueur, le sang rendons-nous amants
Qui se passionnent et qui se saignent
J'aime quand mon écorché est vivant
Je ne donne pas long feu
À nos tragédies à nos adieux
Reviens-moi reviens-moi
Tu partiras mieux comme ça

A force de se tordre
On en finirait par se mordre
A quoi bon se reconstruire
Quand on est adepte du pire
Malgré nous malgré nous
À quoi bon se sentir plus grand que nous
Deux grains de folie dans le vent
Deux âmes brûlantes
Deux enfants.
 

 

Publicité
29 août 2008

Le Tunnel d'Or. Aaron.

Regarde, il gèle , là sous mes yeux
Des stalactites de rêves trop vieux
Toutes ces promesses qui s'évaporent
Vers d'autres ciels, vers d'autres ports
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange
De mille saveurs, une seule me touche
Lorsque tes lèvres effleurent ma bouche
De tous ces vents, un seul m'emporte
Lorsque ton ombre passe ma porte
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange
Prends mes soupirs, donne moi des larmes
A trop mourir, on pose les armes
Respire encore mon doux mensonge
Que sous ton souffle le temps s'allonge
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange
Seuls sur nos cendres en équilibre
Mes poumons pleurent, mon coeur est libre
Ta voix s'efface de mes pensées
J'apprivoiserai ma liberté
Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t'aime trop fort
Mon ange, mon ange..

29 août 2008

Jamais d'autre que toi. Robert Desnos.

Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes
En dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuit
Jamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien
Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit
Jamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube quand
Fatigué d'errer moi sorti des forêts ténébreuses et
Des buissons d'orties je marcherai vers l'écume
Jamais d'autre que toi ne posera sa main sur mon front
Et mes yeux
Jamais d'autre que toi et je nie le mensonge et l'infidélité
Ce navire à l'ancre tu peux couper sa corde
Jamais d'autre que toi
L'aigle prisonnier dans une cage ronge lentement les barreaux
De cuivre vert-de-grisés
Quelle évasion !
C'est le dimanche marqué par le chant des rossignols
Dans les bois d'un vert tendre l'ennui des petites
Filles en présence d'une cage où s'agite un serein
Tandis que dans la rue solitaire le soleil lentement
Déplace sa ligne mince sur le trottoir chaud
Nous passerons d'autres lignes
Jamais jamais d'autre que toi
Et moi seul seul comme le lierre fané des jardins
De banlieue seul comme le verre
Et toi jamais d'autre que toi.

 

Publicité
Publicité
Archives
It was the proof of the attachment that we had the one for the other one.
Publicité